La vereda de enfrente


de Antonin Alloggio | 52 minutes / PAL DV | VOST français – argentin.
avec Miguel Ángel Alloggio, Roberto Cedrón, Manuel Cedrón, Pablo Nuñez, Greta Risa.

C’est après un premier voyage à Buenos Aires, en 2009, à l’âge de 20 ans qu’Antonin Alloggio a réalisé ce premier film en solo. En posant le pied dans ce nouveau monde, il avait en tête les souvenirs racontés par son père, il avait envie de marcher beaucoup, de manger de la viande et de la pizza et dans les mains une caméra.

Pour donner un sens à son envie, il a convié trois paires de personnages. Lui et son père, Argentin exilé en France depuis 1980 pour fuir la dictature des assassins. Roberto, exilé en Bretagne et son fils Manolo, musicien-bandonéoniste. Greta, argentine, comédienne à Paris et son fils Pablo, deux ans et bilingue de travers.

Entre Buenos Aires que nous explorons, Douarnenez où Roberto peint des bateaux et se hisse sur la pointe des pieds pour essayer d’entrevoir la capitale argentine, Lyon où Miguel travaille comme tapissier-décorateur, Genève où l’on rend visite à un illustre sage, ces six histoires d’exil à la fois tristes et heureuses sont celles de funambules ne sachant pas de quel côté pencher.

« La vereda de enfrente » c’est « Le trottoir d’en face ».

La rue en question est plus large que la plus large avenue du Monde. C’est l’Océan Atlantique + l’équateur.

D’un côté la France, de l’autre, l’Argentine.